14.1.07

Le bêtisier du libéralisme économique

Votre amour vous a quitté(e)? Vous avez pris trois kilos le mois dernier ? Votre équipe favorite a perdu à domicile contre Valenciennes ? Pas de souci : si vous voulez retrouver le sourire, lisez avec attention ce bêtisier du libéralisme économique. A mourir de rire…

« Si les pauvres savent qu’il leur faut travailler pour ne pas mourir de faim, ils travaillent. Si des hommes jeunes savent qu’ils n’auront pas de secours dans leur vieillesse, ils économisent. Si des vieillards savent qu’ils auront besoin de leurs enfants, ils tâchent de s’en faire aimer. »
Nassau Senior, spécialiste de la lutte contre la pauvreté

« Plus on organise des secours publics pour prendre soin des pauvres, moins ils prennent soin d’eux-mêmes et, naturellement, plus ils deviennent misérables. »
Benjamin Franklin, philosophe (!), ancien ambassadeur des Etats-Unis en France

« Je suis gaulliste. »
Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, candidat à l’élection présidentielle, président de l’UMP, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine Nord, président du conseil général des Hauts de Seine, un café, l’addition.
Pour info, De Gaulle avait écrit dans ses Mémoires de guerre : « L’économie doit être dirigée, d’autant qu’elle est déficiente et qu’elle ne se relèvera pas si on ne la détermine pas. Cette conception du pouvoir armé pour agir dans le domaine économique est directement liée à l’idée que je me fais de l’Etat.»

« Il n’y a pas d’alternative au libéralisme. »
Margaret Thatcher, ancien Premier ministre britannique

« Nul n’a fait davantage que Pinochet et ses conseillers pour démontrer la supériorité de l’économie de marché sur le socialisme. »
Robert Barro, professeur d’économie à Harvard

« Le fait que plus de 90% de notre peuple soient opposés à nos politiques prouve que notre modèle est le bon. »
Pablo Boraona, ancien président de la banque centrale du Chili

« C’est la soumission de l’homme aux forces impersonnelles du marché qui a rendu possible le développement de la civilisation. C’est par cette soumission quotidienne que nous contribuons à quelque chose qui est plus grand que nous ne pouvons comprendre. »Friedrich Hayek, économiste, père du libéralisme économique

« La liberté s’arrête là où on commence le code du travail. »

Laurence Parisot, présidente du Medef

« Là où le commerce passe les armes s’arrêtent. »
Pascal Lamy, directeur général de l’OMC
Pour info, les cinq pays membres du conseil de sécurité de l’Onu (Etats-Unis, France, Chine, Russie, Grande-Bretagne) sont les cinq plus grands vendeurs d’armes au monde.

« Clinton est de gauche. »
Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre français de l’Economie
Pour info, Bill Clinton a laissé se creuser les inégalités sociales aux Etats-Unis, a aboli l’aide fédérale aux pauvres, a supprimé la garantie fédérale d’aide à l’enfance en péril, est pour la peine de mort, a décidé un embargo sur l’Irak ayant coûté la vie à 500 000 personnes, a bombardé l’Irak, un café, l’addition.

« Je ne crois pas qu’on puisse désormais administrer l’économie. Ce n’est pas par la loi, les textes, qu’on régule l’économie. Tout le monde admet maintenant l’économie de marché, toutes les forces politiques françaises pratiquement. »
Lionel Jospin, ancien Premier ministre français

« Le droit du travail et la protection de l’environnement sont devenus excessifs dans la plupart des pays développés. Le libre-échange peut permettre de réprimer ces excès en imposant les importations des pays en voie de développement dans nos pays. »
Gary Becker, prix Nobel d’Economie

« Notre but est d’éliminer les obstacles à la flexibilité du marché du travail. »Tony Blair, Premier ministre britannique

« Quand je suis avec Tony Blair et Gerhard Schroeder, je suis quasiment le plus à gauche. »
Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français