23.2.09

Lille en phase avec ses objectifs !

Hier soir, Lille s'est imposé face à Monaco à domicile, 2 buts à 1. Obraniak et Dumont ont scellé le 4e succès lillois consécutif à domicile avant la réduction du score à l'ultime seconde par Adriano pour les Monégasques. Au classement, le LOSC revient à trois points de la 3e place. Quant aux Monégasques, ils feraient bien de se méfier du retour des équipes de bas de tableau puisqu'ils ne comptent plus que trois points d'avance sur Saint-Etienne, actuel premier relégable.

LOSC - ASM.mp3

Echos et déclarations :

- Première pour Licata au stadium : ancien pensionnaire de l'équipe réserve du Losc, Alexandre Licata n'avait jamais eu l'occasion d'évoluer au stadium Lille-Métropole. C'est désormais chose faite mais l'attaquant a dû changer de maillot pour cela. Remplaçant entré en cours de jeu à la place de Pino, il ne gardera probablement pas un grand souvenir de cette première.

- Un but même pas fêté : c'est assez rare pour être souligné : aucun Monégasque n'a célébré le but d'Adriano. Le coup franc du Brésilien était pourtant somptueux. Mais inscrit à la 94e, il n'a servi qu'à sauver l'honneur. Les joueurs du Rocher en avaient bien conscience.

- Coaching efficace : le but de la victoire lillois est 100% l'oeuvre du banc. Eden Hazard, le passeur, et Stéphane Dumont, le buteur, sont en effet entrés en lieu et place d'Obraniak et de Chedjou

- Pour Ricardo, "il y a eu deux matchs dans le match. Durant les 25 premières minutes, on a clairement subi le jeu et l'ouverture du score lilloise était amplement méritée. Ensuite, on a fait jeu égal avec eux et on aurait presque pu chercher le nul. Mais évidemment quand on ne joue que 65 minutes sur 90, contre ce genre d'équipes, on le paie cash !"

18.2.09

Valenciennes sort de la zone rouge !

Au terme d'un match globalement maîtrisé, les Valenciennois ont battu des Caennais bien pâles dans cette rencontre en retard de la 20e journée. Les buts ont été inscrits par Jonathan Lacourt (10e) et par Gaël Danic (90e). Après quatre mois dans la zone rouge, les Nordistes cédent donc leur 18e place à Saint-Etienne. Les Normands sont toujours 15e mais voient les équipes de bas de tableau se rapprocher à grands pas.

vafc caen.mp3

Echos et déclarations :

Savidan toujours à la maison ! Savidan garde une côte d'amour très élevée à Valenciennes. Son nom a été scandé avant et après le match par quasiment tous les supporters rouges et blancs. Malheureusement pour lui et son équipe, il a été pratiquement transparent durant la partie, parfaitement cadenassé par Bisevac et Schmitz. Il a échangé une bise avec Kombouaré après le match et n'a pas voulu répondre aux journalistes, visiblement très déçu par le résultat.

Saez touché au tendon d'Achylle. José Saez a été malencontreusement blessé par son coéquipier Rudy Mater. Il a dû céder sa place à 15 min de la fin à Karba Bangoura, qui a donné le ballon de but à Gaël Danic.

Enfin ! Après 4 mois dans la zone de relégation (depuis la 9e journée), le VAFC sort enfin de la zone rouge grâce à ce succès. C'est Saint-Etienne qui prend la 18e place. Valenciennes reste sur 7 matchs sans défaite (3V, 4N). Kombouaré :"On n'est plus dans la charette. On voit enfin de la lumière, on voit enfin le soleil. Dorénavant, on a plus peur de personne".

Dumas fataliste : "Dorénavant, on va regarder dans une seule direction : dans le rétro !"

17.2.09

Um dia, o sapo vira príncipe…

Brasília, 1o de janeiro de 2003. 200 mil pessoas alegres foram assistir a posse do novo presidente na Praça dos Três Poderes. O intelectual poliglota Fernando Henrique Cardoso passa a faixa ao ex-engraxate e líder sindicalista Luiz Inácio Lula da Silva. Sorrisos em todos os rostos, tanto na assembléia como na platéia : ambos parecem felizes, quase aliviados. O abraço dos dois presidentes é caloroso. A mudança democrática entre estas duas figuras politicas opostas acontece numa serenidade perfeita. E se o milagre brasileiro residisse nessa passagem de bastão ? De todo jeito, é o sentimento dado pelo livro O sapo e o príncipe de Paulo Markun. O jornalista narra a historia complexa do Brasil contemporanêo através da vida dos dois ultimos presidentes do maior pais da América do Sul. A analise política é fina e o conteúdo estupendo.

De fato, as trajetórias de FHC et de Lula não poderiam ter sido mais diferentes. O primeiro pertence a uma família que inclui generais, ministros da Guerra, um senador, um prefeito do DF e um presidente do Banco Central. O segundo teve um pai analfábeto e irresponsável, um daqueles capaz de deixar mulher e filhos para engravidar uma menina de 16 anos. Enquanto a carreira de FHC foi predestinada (estudos de sociológia, professor de universidade, senador, ministro das relações exteriores, depois da Fazenda e finalemente, presidente da República), Lula conheceu altos e baixos. A vida dele foi dura ! Com a ausência paterna, teve que viver em um sítio sem luz elétrica durante toda a infância. Ainda muito novo, teve que trabalhar como vendedor de amendoins ou como engraxate para ajudar a família a viver. Conheceu o desemprego, a solidão e o sofrimento. Perdeu a primeira mulher quando ela estava dando a luz ao seu primeiro bebê que tambem morreu durante o parto. Foi prisoneiro político durante a ditadura militar por causa das atividade sindicais. Perdeu 3 vezes a eleição presidencial antes de ser eleito, embora todo mundo pensasse que ganharia de primeira[1]. E FHC ? Nem tinha vontade de candidatar-se e foi eleito duas vezes no primeiro turno…

O livro de Markun merece uma certa atenção, graças a um leque de detalhes e um perfeito conhecimento da política brasileira. Markun permite aos curiosos entender não so a historia de Fernando Henrique Cardoso e a de Lula, como tambem a história do pais desde 1954, marcado pelo suicídio de Getúlio Vargas. Por isso, O sapo e o príncipe é um livro indispensável para quem se interessa ao passado e ao presente do país do futuro.

Samuel Duhamel

[1] Miriam, a ex-mulher do Lula, afirmou numa entrevista que o candidato petista era preconceituoso, mulherengo e alcoólatra. O efeito da acusação foi devastador. Mais tarde, uma jornalista denunciou que o depoimento da Miriam foi comprado pelo irmão de Collor (o outro candidato classificado pelo segundo turno) por 123 000 dólares.
O sapo e o principe, de Fernando Markun, ed. Objetiva, 374 paginas, Rio de Janeiro, 2004




Et un jour, le crapaud se transforme en prince…

Brasilia, 1er janvier 2003. 200 000 personnes folles de joie sont venues assister à la prise de fonction du nouveau président sur la place des Trois Pouvoirs. L’intellectuel polyglotte Fernando Henrique Cardoso cède son écharpe d’élu à Luiz Inacio Lula da Silva, l’ancien cireur de chaussures devenu leader syndical. Des sourires sur tous les visages, dans l’assemblée comme sur le podium : les deux présidents paraissent heureux, presque soulagés. Leur étreinte est chaleureuse. La transition démocratique entre ces deux figures politiques opposées se déroule dans la plus parfaite sérénité. Et si le miracle brésilien résidait dans cette transmission de témoin ? C’est en tout cas le sentiment laissé par O sapo e o principe, le livre de Paulo Markun. Le journaliste revient sur l’histoire complexe du Brésil contemporain à travers la vie de ses deux derniers présidents. L’analyse politique est fine et le contenu stupéfiant.

En effet, les trajectoires de FHC et de Lula n’auraient pas pu être plus divergentes. Le premier appartient à une famille composée de généraux, de ministres de guerre, d’un sénateur, d’un préfet du district fédéral et d’un directeur de banque centrale. Le second avait un père analphabète et irresponsable, de ceux capables d’abandonner femme et enfants pour mettre enceinte une adolescente de 16 ans. Alors que la carrière de Cardoso était prédestinée (études de sociologie, professeur d’université, sénateur, ministre des Affaires Etrangères, Premier ministre puis Président de la République), Lula a connu des hauts et des bas. Pendant longtemps, sa vie fut une pénitence. Le papa parti, il dût vivre avec ses sept frères et sœurs sans électricité durant toute son enfance. Très jeune, il dût travailler comme vendeur de cacahouètes ou comme cireur de chaussures pour aider sa famille à vivre. Il a connu le chômage, la solitude et la souffrance. Sa première femme est décédée le jour de l’accouchement de son premier enfant, mort-né. Il fut prisonnier politique durant la dictature militaire en raison de ses activités syndicales. Il a dû se présenter quatre fois à la présidentielle pour être enfin élu, alors que tout le monde s’attendait à le voir gagner dès sa première tentative[1]. Et FHC ? Alors qu’il ne voulait même pas se présenter, il fut élu deux fois dès le premier tour.
O sapo e o principe mérite le détour tant son auteur connaît la politique brésilienne à la perfection. Certains détails sont croustillants. L’ouvrage permet de comprendre non seulement l’histoire de Fernando Henrique Cardoso et celle de Lula mais aussi l’Histoire du pays depuis 1954 et le suicide de Getulio Vargas. O sapo e o principe est donc un livre indispensable pour quiconque cherche à connaître le passé et le présent du pays du futur.

Samuel Duhamel

[1] Miriam, son ex-femme, avait alors affirmé dans une interview que le candidat du PT était intolérant, machiste et alcoolique. Cette accusation fut dévastatrice. Plus tard, une journaliste expliqua que le frère du candidat Collor (également qualifié pour le 2d tour) avait acheté le témoignage de Miriam pour 123 000 dollars.

O sapo e o principe, de Fernando Markun, ed. Objetiva, 374 pages, Rio de Janeiro, 2004

16.2.09

Nantes fait le dos rond !

Au terme d'un rencontre équilibrée, Valenciennes et Nantes se sont quittés sur un score de parité, un but partout. Les Nordistes étaient pourtant bien entrés dans le match avec un but dès la 15e minute inscrit par Rafael Schmitz, puis un deuxième marqué cinq minutes plus tard par Pujol. Manque de chance, l'attaquant rouge et blanc était en situation de hors-jeu. Les canaris sont progressivement sortis de leur torpeur et ont égalisé grâce à Klasnic en deuxième mi-temps. Avec ce nul, les deux équipes restent engoncés dans le bas de tableau.
VAFC - FCN.mp3

Echos et déclarations :
- Darcheville blessé : auteur d'un très bon début de match, Jean-Claude Darcheville a dû sortir à la demi-heure de jeu après une contracture au mollet droit. Il a été remplacé par Johan Audel. L'absence du buteur valenciennois a clairement handicapé son équipe (dixit Jérôme Alonzo). Darcheville devrait être de retour mardi pour la venue de Caen match en retard de la 20e journée.

- Bekamenga décisif : inexistante en première mi-temps, l'attaque nantaise a pris une autre consistance avec la rentrée de Christian Bekamenga à la pause, en remplacement de Faty. Aux côtés de Klasnic, Bekamenga a pesé sur la défense valenciennoise. C'est d'ailleurs lui qui a donné le ballon de but au Croate.

- "En raison de son grand âge", Alonzo a laissé sa place à Guy Ndy Assembé, le 3e portier nantais. Heurtis étant blessé et Alonzo souffrant des adducteurs, c'est le jeune gardien nantais qui est rentré en jeu à 15 min de la fin. "Je jouais sur une jambe, c'était plus correct vis-à-vis de mes coéquipiers de céder ma place".

8.2.09

Lille ne s'arrête plus !

Après avoir été menés 0-2 par de solides Sochaliens, les Lillois l'ont finalement emporté 3 buts à 2 après une seconde mi-temps époustouflante.
C'est le prodige belge Eden Hazard qui a donné le but de la victoire à son équipe. Lille est désormais 5e du classement avec un match de moins et avance à pas feutrés vers la Ligue des Champions.

Lille - Sochaux.mp3

- Bastos absent : touché au mollet, le meilleur buteur (9) et passeur (7) du LOSC n'était pas sur la feuille de match hier soir. Il a été remplacé numériquement par Eden Hazard. Une partie des difficultés offensives du Losc en première période doit sans doute provenir de cette absence. Ne pouvant compter sur Bastos, Garcia a également ménagé Emerson, son compatriote brésilien. Les deux joueurs s'entendent à merveille sur le côté gauche et quand Bastos n'est pas là, le rendement d'Emerson est moindre. C'est donc Tafforeau qui a joué latéral gauche.

- Entraîneurs et joueurs piégés en conférence de presse : une équipe de télévision de Canal + (Canal football club) a piégé joueurs et entraîneurs en conférence de presse en leur posant des questions loufoques. Teddy Richert a dû par exemple expliquer où il avait acheté son maillot, Rudy Gardia s'est fait appeler José puis Andy, Francis Gillot a lui affirmé, qu'en cas de titre cette année, il serait prêt à sauter d'un pont entièrement nu...

- Francis Gillot était terriblement déçu heir soir : "ce n'est pas un point que nous avons perdu mais trois". Il était d'autant plus frustré qu'il avait demandé à Daf de se tenir à carreau à la mi-temps. "Malheureusement, il a fait le contraire de ce que je lui avais demandé." L'expulsion de Daf à la 51e constitue le tournant du match : les 3 buts lillois sont venus après...

- Rudy Garcia refuse toujours de parler de Ligue des Champions. "Nous sommes candidats à une victoire à Auxerre" a-t-il affirmé dans un sourire. Adil Rami lui explique que les joueurs ont reçu pour consigne de ne pas en parler devant la presse.

2.2.09

Valenciennes s'accroche

Au terme d'un match terne et sur un terrain à la limite du praticable, Valenciennes a décroché une précieuse victoire face à des Niçois sérieux mais sans inspiration. Le but est l'oeuvre de Grégory Pujol. A peine entré en jeu, l'ancien Nantais a réceptionné un centre parfait de Jean-Claude Darcheville pour inscrire le but de la victoire. Avec un match de moins, le VAFC revient à 2 petits points de Saint-Etienne, premier non relégable. Nice se laisse décrocher par les équipes de tête et occupe désormais la huitième position, à six points de la 3e place.

Valenciennes - Nice.mp3

Echos et déclarations :
Premières : Julien Sablé a disputé son premier match officiel avec l'OGCN samedi, en remplacement d'Olivier Echouafni, suspendu. Son entraîneur a qualifié sa prestation de "correcte" même "s'il est capable de mieux techniquement et dans la relance". Jean-Claude Darcheville a pour sa part disputé son premier match à Nungesser. Après avoir inscrit un but il y a deux semaines à Lorient, il a adressé sa première passe décisive à Grégory Pujol pour le but de la victoire. "Si on continue de jouer comme ça, le maintien est en bonne voie." a-t-il déclaré en fin de rencontre.

Frédéric Antonetti a ironisé sur l'état du terrain. "J'ai entendu parler d'une commission qui veut supprimer la trêve. C'est bien, ça va dans le bon sens !" Nice a en effet disputé plusieurs matchs dans des conditions extrêmes ces dernières semaines (Arras, Nancy, Valenciennes).

Les sourires étaient de retour sur tous les visages valenciennois. Les Nordistes sont beaucoup plus solides dans le jeu et se projettent déjà dans le match de dimanche prochain à Grenoble. Gaël Danic affirme sans ostentation : "Si on marque les premiers, on gagnera !"