21.2.10

Lens enchaîne !

Le Racing Club de Lens a étrillé l'Association Sportive de Monaco hier soir au stade Félix-Bollaert (3-0). Les buts ont été inscrits par Jemaa (32e), Roudet (42e) et Bédimo (52e) sur un pénalty imaginaire. C'est le neuvième succès à domicile sur les onze derniers matchs joués à Bollaert par les Lensois qui font un pas de plus vers le maintien. Les Monégasques, eux, encaissent leur troisième défaite de rang et vont devoir se réveiller s'ils veulent accrocher l'Europe via le championnat.

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Echos et déclarations :

Yohan Demont a fait savoir cette semaine en conférence de presse qu'il ne s'appelait pas Yohan Demont mais bien Yohan Démont. L'erreur provient de l'absence d'accent sur les feuilles de match (les noms sont inscrits en majuscule). Le plus cocasse dans cette histoire est que le latéral lensois a appelé sa fille... Ange ! Et ce n'est pas une blague. Nul doute qu'avec un joueur portant un nom pareil dans leur effectif, les Lensois devraient faire connaître l'enfer à leurs adversaires d'ici la fin de saison.

Guy Lacombe, entraîneur de Monaco :"Sur la première mi-temps, ce n'est pas logique qu'on soit menés 2-0. Les Lensois ont eu deu occasions, ils ont mis deux buts. On doit rentrer sur le terrain ensemble, unis pour quelque chose. Et ce n'était pas le cas ce soir. L'arbitrage n'a pas franchement été à notre avantage ce soir mais ce n'est pas l'arbitre qui met les buts contre nous. Il y a peut-être pénalty pour nous, pas pour eux, effectivement mais ce n'est pas l'essentiel. Tout le monde doit se remettre en question. On n'a jamais été étincelants dans ce championnat. Il faut qu'on joue l'un pour l'autre pour faire des résultats. En même temps, j'estime qu'on doit mener à la mi-temps, on a produit plus de jeu que le Racing en première mi-temps : il faut ouvrir les yeux ! Le terrain n'était pas bon. Dans mon équipe, certains joueurs n'ont pas fait attention à cela."

Jean-Guy Wallemme, entraîneur de Lens :"J'étais surpris que mes joueurs tiennent le rythme, on va pouvoir préparer la suite avec sérénité. On va maintenant rencontrer des équipes qui ne nous ont pas réussi au match aller. On s'est procurés des occasions et puis on a été efficaces, c'est bien. Concernant le terrain, c'est sûr qu'il nous fatigue davantage mais Monaco avait plus de fraîcheur que nous. On avait juste contre Brest mercredi avec des prolongations mais on a quand même été bons physiquement. J'avais banni le mot "fatigue" de la causerie, pour moi, c'était avant tout mental. Le contenu est intéressant depuis cinq-six matchs. On a tenu le cap ! C'est un pas de plus pour le maintien, on avait gagné en coupe ces derniers temps, il fallait rééditer nos performances en championnat. On va maintenant pouvoir travailler davantage à l'entraînement. Il nous manque encore 7 points à prendre en 14 matchs. Ne comptez pas sur moi pour dire qu'on sera en vacances en avant. Il faut maintenant tenter de grapiller des places au classement. Notre maître mot doit rester : humilité !"
Propos recueillis par Samuel Duhamel

18.2.10

Lens à deux pas du Stade de France

Le Racing Club de Lens s'est qualifié hier soir pour les quarts de finale de la Coupe de France en battant Brest deux buts à un après prolongation. Ce sont les Sang et Or qui sont les mieux entrés dans la rencontre avec un but à la demi-heure de jeu signé Adil Hermach. Mais après avoir raté de nombreuses occasions, les Lensois se sont fait surprendre à la 56e minute par la vitesse de Nola Roux. Dans la première mi-temps de la prolongation, Marco Ramos, au terme d'un rush dans la surface de réparation, a marqué le but de la victoire d'une frappe puissante du gauche. Un but contestable car le ballon n'a pas semblé entrer entièrement dans la cage de Simon Pontdemé. Lens est malgré tout qualifié et affrontera Saint-Etienne dans un mois en quarts de finale au stade Bollaert.

Déclarations d'après match :
Alex Dupont, entraîneur de Brest :"Est-ce que je vais devant le conseil d'éthique ou pas ? C'est impossible (3 fois) que le ballon puisse rentrer sur la frappe de Ramos. Les deux équipes ont fait un super match mais les deux arbitres ont tout salopé. Je sais pas ce qu'ils apprennent, je ne connais pas leur formation. Il y a un vrai problème d'arbitrage dans ce pays. Toutes le semaines, on le dit avec les collègues. Je voulais qu'on se qualifie. Je suis frustré pour l'équipe. L'erreur est humaine. En tout cas, une aussi grande erreur à ce moment du match, c'est dommage ! L'arbitre doit être fort en géométrie. Mais je parle des arbitres alors qu'ils ne le méritent pas. Les Lensois, eux, ont fait un match sérieux. On a eu des occasions. Y compris à 1-1. Il y a beaucoup de qualité dans le jeu de mon équipe en ce moment, mes joueurs ont fait le match que j'attendais d'eux. C'est un match qui rassure en tout cas sur notre niveau. Mes joueurs étaient révoltés dans le vestiaire. Ce qui est agaçant, c'est que clairement on perd le match là-dessus. C'est une décision prise à l'aveugle. On n'était pas dominés pour autant. Je félicite mes gars mais on n'est pas abattus pour autant."
Jean-Guy Wallemme, entraîneur de Lens :"C'est impossible à voir s'il y a but de Ramos ou pas. Ce que je retiens c'est qu'on ait pas pu tuer le match bien avant. On aurait dû plier le match bien plus tôt. Brest est une bonne équipe, ils sont en pleine réussite, moins ce soir ! On ne s'attendait pas à un match facile. C'était un match piège mais bon, on a été bons. Ma priorité, c'est de récupérer maintenant. Samedi, Monaco vient ici. Fallait du caractère, on en a eu. Kasraoui a joué ce soir, Vedran a une petite douleur à la fesse. C'est donc Hamdi qui l'a remplacé. D'ici samedi, j'espère récupérer un ou deux joueurs. C'est plus facile de récupérer avec une qualif. On va jouer un quart de finale à la maison. On va pouvoir souffler un peu maintenant avec un calendrier moins chargé. On a eu beaucoup d'occasions ce soir, c'est bien maintenant, il faut apprendre à les concrétiser. Dans mon équipe, il manque un peu de lucidité, un peu de confiance et un peu de talent offensif."
Propos recueillis par Samuel Duhamel

13.2.10

Lens en Ligue 2 : un naufrage annoncé

Le 9 mai 1998, au terme d’une saison remarquable, le Racing Club de Lens devînt champion de France de première division. Logique ! Depuis quelques années, le club se structurait et terminait régulièrement dans le haut de tableau. L’arrivée de Daniel Leclercq au poste d’entraîneur donna un supplément d’âme à l’équipe et lui permit de gravir les quelques marches qui la séparait du Graal. Pourtant, dix ans plus tard, quasiment jour pour jour, le Racing était relégué en deuxième division. Aux mannettes de l’équipe, ce même Daniel Leclercq, le Druide, celui qui apporta au club ses deux seuls titres majeurs. Que s’est-il donc passé pour que ce monument du football français sombre à ce point ? Comment un club aussi populaire et ambitieux a-t-il pu descendre en Ligue 2 ? C’est à ces questions que répond Benoît Dequevauviller dans son enquête, 2 saisons en enfer.

De la démission de Francis Gillot en mai 2007 jusqu’au titre de champion de Ligue 2 deux ans plus tard, le livre retrace le parcours sinueux du club sang et or. Avec un constat clair : le Racing s’est perdu en chemin. L’arrivée du caporal bourguignon Guy Roux, sa démission quatre mois plus tard, son remplacement par l’étoile filante Jean-Pierre Papin, le retour du Druide à la maison, l’inimitié Leclercq-JPP, la banderole anti chti, la finale de la Coupe de la Ligue perdue puis la relégation… Tous les épisodes de la saison 2007-2008 sont passés au crible. Les anecdotes sont croustillantes[1] et révèlent à quel point le club s’est éloigné des valeurs d’humilité et de solidarité qui ont construit ses succès.

La partie la plus intéressante de l’ouvrage concerne Daniel Leclercq, l’entraîneur emblématique du Racing à la fin des années 90. Adoré par les supporters, considéré comme l’un des meilleurs techniciens français, Leclercq se fait refaire le portrait dans l’ouvrage. Il serait le contraire de l’image qu’il renvoie, à savoir celle d'un fin connaisseur du ballon rond mais surtout d'un homme simple, proche des gens simples. D’après les faits rapportés par Dequevauviller, le Druide s’est comporté en despote lorsqu’il a été rappelé par Gervais Martel. Reléguant sur le banc des joueurs performants dont il n’appréciait pas le comportement en dehors du terrain (Aruna, Carrière, Monterrubio…), humiliant son adjoint de luxe Jean-Pierre Pain, accusant la presse de faire son travail critique, absent lors d’entraînements importants ou accusant Maoulida d’ « injecter du venin dans les veines » de sa femme gravement malade, le grand blond n’a pas été exemplaire durant sa présence sur le banc, réussissant la performance incroyable de fédérer la grande majorité des joueurs contre lui en seulement quelques mois. Simplement désastreux.

L’enquête de Benoît Dequevauviller éclaire donc bien des aspects cachés des deux saisons infernales qu’a traversées le Racing. C’est un livre très fouillé, écrit au plus proche du vestiaire par un grand connaisseur du club. Mais cette introspection au cœur du RC Lens paraît un peu déséquilibrée. Dénonçant les clans qui se sont constitués au sein du club (les pro-Collado contre les pro-Doré, les pro-Papin contre les pro-Leclercq…), l’auteur semble lui aussi prendre partie en faveur des premiers. Les piètres résultats obtenus par JPP, les exercices parfois humiliants organisés par ce dernier à l’entraînement (le joueur le moins adroit de l’entraînement devait porter une chasuble spéciale lui permettant d’être identifié par les autres) ou la relative indifférence avec laquelle il apprit les problèmes de santé du Druide ne sont par exemple pas évoqués. Malgré ces quelques manques et deux ou trois imprécisions[2], 2 saisons en enfer est un livre qui passionnera les amoureux du Racing mais aussi les simples amateurs de football.

Samuel Duhamel

2 saisons en enfer de Benoît Dequevauviller, édition Les Lumières de Lille, juin 2009, 188 pages, 20 €

[1] On retiendra par exemple la fête improvisée dans le bus par certains joueurs après le match… perdu à Troyes (3-0) qui privait le Racing de Ligue des Champions ou la demande insistante de Guy Roux pour que Gervais Martel appelle le président du Mali afin d’empêcher le transfert de Seydou Keita au FC Séville.
[2] Contrairement à ce qui est écrit, Hilton a bien participé à la dernière rencontre du Racing lors de la saison 2007-2008, Fanni s’écrit « Fanni » et non « Fanny » et les saisons précédentes et actuelles montrent que Chelle, Roudet, Monnet-Paquet ont bien le niveau Ligue 1 malgré les doutes de l’auteur.

8.2.10

Faut-il croire July, Kahn et Plenel ?

« Un journaliste est là pour déranger. Se déranger lui-même d’abord en découvrant des réalités qui le bousculent. Déranger le public en le faisant sortir de ses confortables certitudes. Et déranger les pouvoirs bien sûr car c’est en en se confrontant à l’espace public qu’ils sont amenés à rendre des comptes […]. »
Edwy Plenel

61% des Français estiment que les journalistes ne sont pas indépendants face aux pressions du pouvoir. 6 sur 10 mettent en doute la liberté des médias vis-à-vis de l’argent. 63% des journalistes jugent que leur métier a évolué négativement lors des dernières années … Le journalisme français se porterait-il donc si mal ? Les journalistes sont-ils responsables de la crise qui frappe leur secteur ? Peut-on au final croire ce que l’on lit dans la presse ou que l’on entend dans les journaux radios et à la télévision ?

Ces questions, Philippe Gavi les a posées à trois monstres sacrés du journalisme contemporain. Dans son livre d’entretiens Faut-il croire les journalistes ?, il donne la parole à Serge July, Jean-François Kahn et Edwy Plenel. Chacun leur tour, ces grands noms de la presse donnent leur opinion et expliquent ce qu’est le journalisme aujourd’hui et ce qu’il devrait être. Répercussions de l’arrivée d’Internet sur les médias traditionnels, rôle des éditorialistes dans les choix du public, poids du sarkozysme… Les principales questions que se pose le citoyen engagé sur l’évolution de la presse trouvent ici des réponses pertinentes et argumentées.

Si les propos de Serge July et de Jean-François Kahn sont intéressants, ceux d’Edwy Plenel sont plus que passionnants. Répondant le dernier aux interrogations de Gavi, il fait mouche à chaque réponse. Lire Plenel, c’est prendre une leçon de journalisme. Ses enquêtes incisives sur la présidence Mitterrand, son indépendance vis-à-vis des pouvoirs politique et économique et sa conception exigeante du métier font de lui un exemple de journaliste engagé. Dans le livre, Plenel rappelle les bases du métier, à savoir la recherche obstinée des faits tels qu’ils se sont passés, « ces petites vérités à la fois concrètes et momentanées, précises et circonscrites, pertinentes et éclairantes ». Ce sont ces faits qui dérangent nos certitudes et nous permettent d’y voir un peu plus clair jour après jour. Et pour découvrir ces faits, des règles doivent respecter : savoir dire non à la flatterie, connaître les motivations des sources, se soucier du contexte des révélations, mettre en perspective, avoir la mémoire des événements et des déclarations… Difficile mais indispensable. Plenel ranime la flamme du journaliste qui sommeille et invite à l’excellence. Il rappelle au citoyen le haut degré d’exigence qu’il est en droit d’attendre de la presse aujourd’hui. C’est en cela que son discours est salutaire.

S’appuyant sur un casting bien senti, Faut-il croire les journalistes ? est un ouvrage simple et pédagogique. Truffé d’anecdotes croustillantes, il met en perspective l’évolution du métier et la régression sont il est victime depuis la capitalisation des grands titres par des industriels proches du pouvoir et l’arrivée de Sarkozy au sommet de l’Etat. A lire pour rester debout, les yeux ouverts.

Samuel Duhamel

Faut-il croire les journalistes ? de Philippe Gavi, éditions Mordicus, Paris, 2009, 173 pages, 13€50

July, Kahn, Plenel : trois journalistes à la page

Serge July, 68 ans. Après des études d’histoire et de sociologie, il crée Libération en 1973 aux côtés de Jean-Paul Sartre et Philippe Gavi. Il dirige le quotidien jusqu’en 2006 à la suite d’un conflit avec Edouard de Rotschild, devenu actionnaire principal. Depuis lors, il est éditorialiste sur RTL et réalise des documentaires pour la télévision.

Jean-François Kahn, 72 ans. Ancien journaliste de Paris Presse, L’Express, Europe 1, Le Monde et les Nouvelles Littéraires, il crée L’Evénement du jeudi en 1984. Après dix ans de succès, la diffusion baisse et le journal doit déposer le bilan en 1994. Trois ans plus tard, Kahn rebondit avec un nouvel hebdomadaire, Marianne qu’il lance dans l’idée de pourfendre la pensée unique. Après avoir pris ses distances avec l’hebdo, il s’est lancé en politique lors des élections européennes de 2009 sous les couleurs du Modem de François Bayrou.

Edwy Plenel, 58 ans. Trotskiste dans sa jeunesse, Plenel écrit ses premiers papiers dans Rouge, le journal de la Ligue Communiste Révolutionnaire. En 1980, il entre au Monde où ses enquêtes minutieuses feront de lui la bête noire de François Mitterrand pour qui il admet avoir voté. Devenu rédacteur en chef en 1994, Plenel annonce sa démission dix ans plus tard à la suite de la parution d’un ouvrage critique sur le fonctionnement du journal (La face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen). En 2008, Plenel lance Mediapart, un journal sur Internet, foncièrement indépendant et ayant déjà déniché de nombreux scoops malgré une rédaction réduite.




Faut-il croire les journalistes ? (2/3)
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Lens enfonce Le Mans !

Samedi soir, le Racing Club de Lens a dominé Le Mans (2-1) pour le compte de la 23e journée du championnat de France de Ligue 1. Les buts ont été inscrits par Monnet-Paquet (30e) et Eduardo (50e) pour Lens et Maïga pour Le Mans (82e). Avec ce succès, le Racing gagne une place et se retrouve quatorzièmes. Les Sarthois, eux, restent engoncés dans le bas de tableau à la dix-huitième position et comptent désormais sept points de retard sur Nice, premier non relégable.


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Déclarations d'après match :

Arnaud Cormier, entraîneur du Mans : "Lens a montré plus d'agressivité et a mérité sa victoire. On a pêché dans l'envie, on n'a pas été à la hauteur de l'événement, on n'a pas été assez agressifs dans les zones de finition, on n'a pas été tous à notre meilleur niveau. C'est dommage ! Ce n'est pas le moment de tirer sur les joueurs, on est tous conscients de la situation mais les Lensois ont été supérieurs à nous, au moins dans l'impact. Quand Lens a attaqué, on a été rapidement en difficulté. Ce deuxième but lensois nous a fait très mal. Mes joueurs sont touchés par notre situation mais il n'y a pas de syndrôme extérieur pour autant, malgré nos 11 défaites en 11 matchs loin de nos bases. Ce qui est pénible, c'est que mes joueurs sont pleinement impliqués, ils ne sont pas forcément en difficulté mais la défaite est toujours là. Je pense que Lens se sauve ce soir, on ne pourra plus les rattraper. Mais il y a d'autres adversaires à portée de fusil donc tout reste jouable."



Jean-Guy Wallemme, entraîneur de Lens : "C'était un match très important, on devait le gagner. C'est ce qu'on a fait ! On aurait dû être soulagés plus tôt mais l'essentiel est là, on a fait le boulot ! On aurait pu éviter le but sarthois, on est quatre devant le ballon, c'est dommage ! Du coup, on a eu un peu peur. On a mis deux buts, ce qui est rare pour nous ! C'est un motif de satisfaction. Mes joueurs ont bien entamé le match mais on a été en difficulté dans le domaine athlétique. C'est une étape supplémentaire. Maintenant, on va jouer Marseille un peu plus dans la sérénité, après il y aura Lyon. Bref, ca va être difficile. Le maintien va se jouer autour de 40 points. Il en reste dix à prendre. Bédimo a fait un bon match, on avait une carence à gauche, il la remplit. Il est venu dans mes bras après le but. C'était sympa. C'est un garçon attachant ! Il va nous faire du bien !"


Propos recueillis par Samuel Duhamel