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In Libérer l’avenir, 1970
« L’esprit est conditionné au sous-développement lorsque l’on parvient à faire admettre aux masses que leurs besoins se définissent comme un appel aux solutions occidentales, ces solutions toutes faites qui ne leur sont pas accessibles. »
In Libérer l’avenir, 1970
« L’éducation véritable est l’éducation par laquelle la conscience s’éveille à de nouvelles possibilités de l’homme, l’éducation qui met l’imagination créatrice au service d’une vie plus humaine. Le sous-développement, au contraire, suppose une capitulation de la conscience sociale et l’acceptation des conditions préfabriquées.
In Libérer l’avenir, 1970
« Si l’on veut cesser de dépendre des écoles, ce n’est pas en investissant les ressources budgétaires dans un nouveau système destiné à "faire" apprendre que l’on y parviendra. Ce qu’il faut plutôt, c’est créer de nouveaux rapports entre l’homme et ce qui l’entoure qui soient source d’éducation. »
In Une société sans école, 1970
«
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In Energie et équité, 1973
« Le monde actuel est divisé en deux : il y a ceux qui n’ont pas assez et ceux qui ont trop ; ceux que les voitures chassent de la route et ceux qui conduisent ces voitures. Les pauvres sont frustrés et les riches toujours insatisfaits. Une société où chacun saurait ce qui est assez serait peut-être une société pauvre ; elle serait sûrement riche de surprises et libre. »
In La convivialité, 1973
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In La convivialité, 1973
« La santé a cessé d’être cette propriété naturelle dont chaque homme est présumé doté tant que la preuve n’a pas été faite qu’il est malade, et elle est devenue ce rêve inaccessible, cette promesse toujours lointaine à laquelle chacun peut prétendre en vertu des principes de justice sociale. »
In Némésis médicale, 1975
« Nous vivons à une époque où l’apprendre est programmé, l’habiter urbanisé, le déplacement motorisé, les communications canalisées et où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, presqu’un tiers des denrées alimentaires consommées proviennent de marchés éloignés. Dans une société sur-industrialisée à ce point, les gens sont conditionnés à obtenir des choses et non à les faire. Ce qu’ils veulent, c’est être éduqués, transportés, soignés ou guidés plutôt que d’apprendre, de se déplacer, de guérir et de trouver leur propre voie. »
In Némésis médicale, 1975