26.11.10

Mauroy dans le texte

Sur sa conception de la gouvernance : « D’autres que moi ont déjà dit que gouverner, c’est prévoir, que gouverner, c’est choisir ou même que gouverner, c’est gérer. Pour moi, c’est avant tout vouloir apporter au peuple un supplément de bonheur. »

Sur le poids de la gauche en France : « En France, la gauche ne peut arriver au pouvoir que dans des circonstances exceptionnelles. Les réformes accomplies sont son honneur et sa raison d’être mais son maintien à la tête de l’Etat n’excède pas trois mois au XIXe siècle, douze ans et demi au XXe siècle. »

Sur la politique de rigueur : « Ce n’est ni une régression, ni un renoncement mais la condition même de la poursuite des réformes. »
« Nous nous sommes lancés avec entrain, il nous faut aujourd’hui changer de vitesse, rétrograder pour atteindre le sommet. Nous ne changeons ni de route, ni de conduite. Nous nous adaptons simplement au terrain.

Sur la troisième de Tony Blair : « J’ai rappelé à Tony Blair que je ne connaissais qu’une seule troisième voie, celle qui entre le capitalisme et le communisme, s’appelle le socialisme démocratique avec toutes les valeurs dont il est porteur. »

Sur sa passion pour Lille : « Partout où je vais, j’emmène Lille avec moi ! »

Sur Martine Aubry : « C’est une véritable femme de pouvoir qui cherche à s’imposer partout où elle est, et veut donner son avis sur tout parfois de manière un peu expéditive. »

Sur Alain Juppé : « Il a un vrai talent pour se rendre impopulaire. »