16.8.13

Des châteaux à la pelle à Bray-Dunes

C’est une exposition unique en France…
Sur la plage de Bray-Dunes, à la mi-août, des centaines de constructeurs de châteaux de sable amateurs font usage de leurs pelles, seaux et autres râteaux pour réaliser des structures magnifiques et éphémères.
Et vous allez voir que pour cette sixième édition du concours des châteaux de sable, certains ont eu beaucoup d’imagination…
C’est un reportage de Samuel Duhamel.



Des châteaux à la pelle à Bray-Dunes  

13.8.13

La Corse vue du ciel

Et on poursuit notre série de la France vue du ciel avec aujourd’hui la Corse… L’île offre une variété de paysages extraordinaire. De la côte occidentale escarpée jusqu’aux plages de sable fin de la côte orientale, c’est une myriade de couleurs qui s’offre à ceux qui ont la chance de voir ce bout de terre depuis les airs... Voyez ce reportage de Samuel Duhamel.


5.8.13

Les nuits secrères révèlent leurs mystères

Aller à un festival sans savoir qui l’on va voir sur scène…
C’est le principe surprenant des nuits secrètes, un festival de musique qui fêtait son 12e anniversaire cette année, à Aulnoye-Aymeries dans le Nord. Samuel Duhamel s’est laissé entraîner par la musique.


Les nuits secrètes révèlent leurs mystères  

31.7.13

Momo, ce héros !

Il est devenu le héros de son village !
Mohammad Baig, propriétaire d’une épicerie à Herseaux, à la frontière franco-belge a donné une correction à deux voleurs qui venaient de dérober la caisse de son magasin.
Il a mis le premier en fuite et a livré le second à la police.
Reportage de Samuel Duhamel.



11.7.13

Les colonies de vacances ne font plus recette !

Y aura-t-il encore des colonies de vacances dans vingt ans ?
C’est la question que l’on peut se poser au vu des chiffres de fréquentation en baisse constante depuis la fin des années 1980.
Les parents les jugent trop chères et pas forcément assez sécurisées.
Un rapport parlementaire propose de « réinventer » ces colonies pour qu’elles retrouvent leur vigueur et leur popularité.
Les colonies de vacances, bientôt finies ? Un reportage de Christophe Huet, Emmanuel Michel et Samuel Duhamel.


Les colonies ne font plus recette !  

28.6.13

L'enfer du jeu en ligne

« 125 000 », c’est notre chiffre du jour – en vérité, c’est un nombre mais bon… Il s’agit du nombre de joueurs en ligne dont le comportement est jugé  « excessif » par des experts.
L’observatoire français des drogues et des toxicomanies et l’observatoire des jeux viennent en effet de publier une étude réalisée à partir de deux millions de joueurs sur Internet.
Nous avons suivi l’un d’entre eux. Joueur compulsif, Pierre a perdu environ 400 000 euros avec l’ouverture du marché des jeux en ligne il y a trois ans. Aujourd’hui, il se fait soigner dans un centre spécialisé et tente de se reconstruire.
Voyez ce reportage de Cécile Chabaneau et Samuel Duhamel.

5.5.13

Alice Arutkin, la nouvelle princesse du windsurf

Elle est jeune, elle est jolie et elle collectionne les titres en planche à voile depuis quelques années…
Alice Arutkin, la championne française de windsurf, a tout pour plaire.
Elle organise ce week-end un camp d’entraînement chez elle sur la plage de Sangatte dans le Pas-de-Calais.
Objectif : transmettre sa passion et son talent à des adolescentes qui rêvent de suivre ses traces.
Voyez ce reportage de Samuel Duhamel.


Alice Arutkin, la nouvelle princesse du windsurf  

13.4.13

Un même tarif pour tous !

Colère des élus de la région Nord-Pas-de-Calais contre la SNCF !
Le conseil régional a voté hier à l'unanimité une délibération pour attaquer la société de chemins de fer en justice.
En cause : les tarifs jugés exorbitants des billets de TGV entre Lille et Paris. Ils sont en effet en moyenne beaucoup plus chers que ceux des autres lignes.
Les explications d'Emmanuel Michel et Samuel Duhamel.


30.3.13

Météo : tenues de rigueur

Dans les vitrines des commerçants, les collections d'été sont de sortie, malgré le froid qui s'éternise sur la partie nord de la France. Un casse-tête pour les commerçants, comme pour les clients, qui ne savent plus comment s'habiller... Un reportage de Samuel Duhamel.


Météo maussade pour les vendeurs de vêtements !

16.3.13

A la chasse aux mensonges

« Pas besoin d’intérêt pour mentir. Le plaisir suffit. » Amélie Nothomb

Je mens. Tu mens. Il, elle ment. Nous mentons. Vous mentez. Ils, elles mentent. Tout le monde ment. Du petit garçon de quatre ans à l’homme le plus puissant du monde, tout-le-monde-ment ! Vous pensez que je suis en train de mentir ? Vous avez tort. D’après le psychologue américain Paul Ekman, une personne « normale » ment en moyenne trois fois lors d’une conversation de dix minutes. Lors d’un premier rendez-vous, des amoureux peuvent mentir jusqu’à 33% du temps. 68% des Américaines reconnaissent avoir menti lorsqu’elles ont indiqué leur poids sur leur permis de conduire. 81% des Américains avouent mentir tous les jours. Enfin, 98% des jeunes mentent régulièrement à leurs parents…

Dès lors se pose une question : comment détecter les mensonges ? C’est l’objet – et le titre ! – du livre d’Eric Goulard, expert en communication comportementale et en reconnaissance des micro-expressions faciales. L’ouvrage se présente comme un guide pratique donnant les clés pour relever les innombrables petits impairs qu’une personne laisse échapper lorsqu’elle ment. D’après Joe Navarro, ancien agent du FBI et auteur de la préface du livre, le but est de « décoder le comportement des interlocuteurs afin de déterminer qui est là pour faire du mal, qui a des intentions cachées et qui est honnête ».

Le principe de base ? Se concentrer sur le non-verbal. Le psychologue américain Albert Mehrabian a prouvé que seulement 7% de la communication relevait du domaine du verbal (les mots utilisés). Les gestes représenteraient 55% et la voix 38% de la communication. Autrement dit, si vous affirmez à quelqu’un : « Je suis heureux ! » d’une voix tremblotante en étant prostré, le regard vide, les épaules voutées, votre interlocuteur pensera le contraire et il aura probablement raison. Eric Goulard rappelle le principe d’universalité des émotions primaires (tous les êtres humains manifestent joie, tristesse, colère, dégoût, peur et surprise de la même façon) et décline ensuite une méthode d’analyse pointue permettant de jauger l’honnêteté des personnes que nous rencontrons. Ecoute à 360°, observation assidue et surtout pratique du système P-R-A pour percevoir, reconnaître, analyser. Exemple : si lors d’un repas entre amis, une jeune femme se met soudainement à pleurer à l’évocation du prénom d’un jeune homme, pour comprendre ce qu’il se passe, il faut 1. percevoir la larme qui coule sur la joue rougie, 2. reconnaître l’émotion manifestée (tristesse, excitation...) et 3. analyser la situation (manifestement, le jeune homme ne laisse pas la jeune femme indifférente…).  

Concis, clair, pratique, Comment détecter les mensonges ?  intéressera d’abord et avant tout les professionnels de la communication et des ressources humaines et les étudiants en psychologie. Mais les simples curieux y trouveront également leur compte en découvrant quelques informations intéressantes comme celles-ci : les Bulgares disent « oui » en bougeant la tête de droite à gauche et de gauche à droite, nous avons 43 muscles faciaux et les journalistes français ont un sexe en moyenne deux fois plus long que leurs homologues australiens… Amélie Nothomb avait raison : mentir... quel plaisir !

Comment détecter les mensonges ?  d’Eric Goulard, préface de Joe Navarro, éditions Zen Business, 255 pages, 20 €

Samuel Duhamel

13.3.13

Une nuit sur l'A16

A16
Autoroute du Nord enneigée,
Sur ton manteau blanc, tu m'as piégé,
Ta B-A-U est bien verglacée,
Tu es vraiment une belle enfoirée.

Samuel Duhamel


Une nuit de galère sur l'A16  

6.3.13

Lettre à Thierry Roland

16 juin 2012. Comme tous les matins depuis deux semaines, direction le centre média de l’équipe de France à Donetsk. Envoyé spécial de M6 en Ukraine, je suis le quotidien des tricolores et prends part à leurs conférences de presse. La veille, les Tricolores ont battu l’Ukraine 2-0, ils occupent la première place de leur groupe, le soleil brille dans un ciel tout bleu. Plénitude. Mais à mon arrivée sur place, mes confrères ont le visage fermé. Certains sont en pleurs. Que se passe-t-il ? « Thierry Roland est mort ! » La voix du foot s’est éteinte à Paris quelques heures plus tôt des suites d’un accident vasculaire cérébral.

Immédiatement, des dizaines de souvenirs reviennent : le tir au but de Luis Fernandez, le « petit bonhomme » du mondial 86, la « mise à mort » de Kostadinov lors du cruel France - Bulgarie de 93, le fameux « ah quel pied ! ah putain ! » du sacre français en 98… sans oublier notre rencontre dans un palace de Bucarest un an plus tôt où je t’avais interviewé pour le journal de M6.

Thierry, je te le dis franchement, j’ai toujours trouvé que tu étais un mauvais journaliste. Adolescent, je ne supportais pas tes approximations, tes erreurs de jugement,  ton ton monocorde et ton chauvinisme débridé. Je garde toujours en mémoire ce match de Ligue des Champions entre Lens et Arsenal en 98 où tu as confondu le virevoltant Stéphane Dalmat et Alex Nyarko, le déménageur. Le lendemain, au lycée, tous mes potes m’en ont parlé…

Dalmat - Nyarko. Sérieux, Thierry, comment t'as pu te tromper ?
Et puis un jour, j’ai assisté à un match des bleus avec des non-initiés. Et j’ai compris… J’ai compris que pour des dizaines de millions de personnes qui ne s’intéressaient que de très loin au football, tu étais à la fois un repère solide et un joyeux compagnon, l’oncle avec qui on aurait aimé échanger lors des réunions de famille. J’ai compris que si autant de monde se rassemblait devant un écran pour voir vingt-deux joueurs en short s’échiner à mettre un ballon au fond d’un but, c’était en partie grâce à toi. Ta spontanéité parfois maladroite, tes analyses lapidaires, tes dérapages cocardiers étaient en fait des qualités appréciées par la grande majorité des téléspectateurs. Tu informais mal mais tu distrayais à la perfection.

Roland, jeune commentateur. Cette photo a fait la Une de L'Equipe
 le 17 juin 2012 au lendemain du décès du journaliste.
Malgré tes soixante ans de carrière, tes treize Coupes du monde et tes 1 800 matchs commentés en direct devant la France entière, tu n’as en fait jamais cessé d’être cet enfant de huit ans passionné par le ballon. Dans ton livre, Mes plus grands moments de football, tu te racontes gamin lorsque tu n’avais qu’à traverser la rue pour assister aux premières émissions sportives du Poste parisien, l’ancêtre de France Inter. La suite ? La fainéantise en classe, ton échec au bac et puis ce premier contrat qui tombe du ciel à la radio à une époque où on pouvait devenir journaliste rien qu’en le souhaitant. Nous sommes en 1955, le champion de France s’appelle le stade de Reims...

S’il y a bien une chose que j’admirais chez toi, Thierry, c’était ton amour du sport. Malgré l’expérience, malgré les années, tu n’as jamais cessé de voir le football comme un jeu. Tes nombreuses collections (d’autographes, de maillots, d’accréditations dont quelques-unes sont reproduites en fac-similés dans le livre) en attestent largement. Tu ne t’es jamais senti rassasié, aigri ou désillusionné par un sport devenu au fil du temps une gigantesque machine à faire de l’argent. A 74 ans, tu continuais de regarder les joueurs avec des yeux d’enfant. Comme l’a chanté Brel, tu es devenu « vieux sans être adulte » et cela réclame à la fois sagesse et talent.  

Roland devant ses petits bleus. Crédits : Franck Fife / AFP
Thierry, comme toi, je suis devenu reporter. Comme toi, je commente des matchs et je prends un plaisir incommensurable à exercer ce métier qui est avant tout une passion. Et au fond de moi, je sais, même si j’ai du mal à me l’avouer, que si j’ai une carte de presse aujourd’hui au fond de mon portefeuille, c’est probablement parce que lorsque j’avais huit ans, tu me faisais vibrer en t’enflammant pour les papinades de JPP et les larmes communicatives de Basile Boli. Thierry, tu n’as jamais été un modèle pour moi mais tu as été le premier à me donner envie de devenir journaliste. Merci. 

Samuel Duhamel

Mes plus grands moments de football de Thierry Roland, préface de Jean-Michel Larqué, éditions Larousse, 271 pages, 20 € 

12 anecdotes qui surprendront les passionnés de football

En soixante ans de carrière, Thierry Roland a interviewé des centaines de sportifs de haut niveau et a visionné plusieurs milliers de matchs. Forcément, cela donne quelques histoires surprenantes. En voici douze, collectées dans le livre Mes plus grands moments de football.

1. En 56 ans, la France n’a gagné qu’une seule fois la Coupe des clubs champions devenue « Ligue des champions » en 1992. C’est l’Olympique de Marseille qui rapporta le trophée dans l’hexagone en battant le Milan AC en finale (1-0) en 1993. Mais on a tendance à oublier que le stade de Reims était à deux doigts de décrocher la première Coupe des clubs champions jamais organisée. Menant 2-0 puis 3-2 face au Real Madrid, lors de la finale de 1956, les Champenois emmenés par Raymond Kopa s’inclinent finalement 4-3. Les Merengue ont remporté les cinq premières éditions de la compétition européenne. 

2. Cocorico ! Quatre des principales compétitions de sport ont été créées par des Français. Le baron Pierre de Coubertin est à l’origine de la renaissance des Jeux Olympiques, le championnat d’Europe des nations est l’idée d’Henri Delaunay. Jules Rimet a imaginé le premier la Coupe du monde de football. Quant à la Coupe d’Europe des clubs, c’est le journal L’Equipe et Gabriel Hanot qui en sont les instigateurs. 

3.  Après la Coupe du monde 1962 au Chili, remportée par le Brésil, Thierry Roland prend presque malgré lui le même avion que celui de la seleção qui rentre à Rio avec le trophée Jules-Rimet. Emporté par la foule, il se retrouve même sur le bus découvert avec les joueurs qui présentent la Coupe aux 30 000 cariocas venus les applaudir. Rémi Gaillard avant l’heure en quelque sorte.
-           
-    4. Aujourd’hui, quand les bleus font leur traditionnelle balade à pied les jours de match, photographes et reporters d’images ont le droit de les suivre cinq minutes, le temps de pouvoir prendre quelques images. Cinq minutes, pas une de plus. En 1966, à une époque où les Tricolores ont trois (!) sélectionneurs (Robert Domergue, Lucien Jasseron et Henri Guérin), l’ambiance est un peu différente : les journalistes séjournent dans le même hôtel que les joueurs et peuvent même faire leur footing avec eux. Thierry Roland s’entraîne avec Robert Herbin, Jean Djorkaeff et les autres…  Inconcevable au XXIe siècle !
-          
    5. Miroslav Stupar, l’arbitre soviétique, qui refuse le but parfaitement valable d’Alain Giresse lors du France-Koweït du mondial 1982 après l’intervention sur le terrain du cheikh Al-Ahmad, frère de l’émir, a été suspendu à vie par la Fifa. Pour la petite histoire, il refuse cinq buts aux bleus lors de la rencontre…  
-          
     6. Ceux qui ont vu le match en direct ne l’ont peut-être pas oublié mais cela va surprendre les moins de quarante ans : lorsque Patrick Battiston se fait agresser par Harald Schumacher lors de la demi-finale du mondial 1982 à Séville, le Stéphanois est sur le terrain depuis… 180 secondes seulement. Il vient de remplacer Bernard Genghini et cédera immédiatement sa place à Christian Lopez.
-          
      7. Un seul joueur faisait partie des équipes de France victorieuses à l’Euro et aux Jeux Olympiques de 1984 : le gardien de but Albert Rust, remplaçant lors de la première compétition mais titulaire lors de la seconde. Le Mulhousien a effectué la quasi-intégralité de sa carrière à Sochaux.
-          
     8. L’émission culte Téléfoot a été créée en 1977 par Jean Sadoul, président de la Ligue professionnelle de football à l’époque, Jean-Claude Darmon, l’ancien boxeur, docker, vendeur de cravates, publicitaire, inventeur des droits télé, capitaine d’industrie, Bernard Lavilliers du foot… et Georges de Caunes ! Le père d’Antoine était alors chef du service des sports de TF1.
-          
      9. Tous les amateurs de football français se souviennent du quart de finale du mondial 86 entre la France et le Brésil où Luis Fernandez, tendrement qualifié de « petit bonhomme » par Thierry Roland, marque le tir au but de la qualification pour la demie. L’expression est restée dans les mémoires sauf que… le match n’a pas été retransmis en direct sur TF1 mais sur Antenne 2. Autrement dit, personne n’a entendu les commentaires de Roland et Larqué au moment du fameux tir au but.
-         
     10. En 1986, le Steaua Bucarest remporte la Coupe d’Europe des clubs champions en battant en finale Barcelone aux tirs au but. Le gardien roumain Helmuth Duckadam réalise l’exploit de stopper les quatre tentatives catalanes. Fait surprenant, le portier moustachu ne reviendra sur les terrains que trois ans plus tard. Plusieurs versions ont été données pour justifier cette longue absence : un caillot sanguin dans le bras, un accident de tronçonneuse, un retrait volontaire après l’accident de Tchernobyl… Mais d’après Thierry Roland et plusieurs proches du gardien, Duckadam aurait en fait été torturé par les services spéciaux de Nicolae Ceausescu, jaloux de sa popularité. La milice roumaine lui aurait cassé les dix doigts…
-          
      11. Fin 1993, l’équipe de France n’a besoin que d’un point en deux matchs à domicile pour se qualifier pour la coupe du monde aux Etats-Unis un an plus tard. Tous les observateurs voient les bleus parmi les favoris du mondial 94. En octobre, les tricolores affrontent les Israéliens qu’ils avaient laminés 4-0 à l’aller. Surprise, l’équipe entraînée par Gérard Houiller s’incline 2-3. Il s’agit là de la première victoire à l’extérieur des Israéliens en compétition officielle face à une autre équipe nationale. Les bleus ne verront finalement jamais l’Amérique !
-          
     12. L’arrêt Bosman est l’une des rares décisions de la Cour de Justice européenne à être connue du grand public : il permet la libre circulation de sportifs européens d’un pays de l’UE à un autre et interdit les quotas de joueurs communautaires dans une équipe. Une équipe française peut par exemple être composée uniquement de joueurs espagnols. On a tendance à oublier que dans les années 90, le joueur belge Jean-Marc Bosman a porté plainte devant la Cour de Justice des communautés européennes car il souhaitait être transféré du FC Liège à… Dunkerque ! Savoureux. 


Un livre truffé d’erreurs

Lire Thierry Roland quand on aime le football, c’est un régal. Mais c’est aussi repérer des dizaines d’erreurs au fil des lignes. Ce qu’on pouvait lui reprocher  dans ses commentaires (absence de rigueur, simplismes, confusions en tout genre…), on peut également lui reprocher dans ses écrits. Voici les principales erreurs contenues dans Mes plus grands moments de football.

-          Page 93 : le joueur français qui marque le but refusé par Miroslav Stupar après l’intervention du cheikh Fahid Al-Ahmad lors du France-Koweït de 1982 n’est pas Maxime Bossis mais Alain Giresse.

-          Page 127 : sur la légende d’une photo, Roland confond Thierry Henry et… Luc Sonor. Les deux anciens monégasques ont quinze ans d’écart…

-          Page 141 : lorsque Roland revient sur la demi-finale du mondial 98 France-Croatie, il écrit que les bleus sont menés 1-0 à la mi-temps. Le score à la pause est en fait de 0-0.

-          Page 152 : Roland écrit : « [L’équipe de Nantes, championne de France en 2001] est composée d’un cocktail de jeunes, comme Mathieu Berson et Eric Carrière, et de moins jeunes joueurs, comme le gardien Mickaël Landreau et Sylvain Armand ». Or, Carrière est plus âgé que Landreau et Armand.

-          Page 186 : le journaliste décrit Idrissa Gueye comme un des « héros » lillois lors du sacre des dogues en championnat en 2011. Or, le Sénégalais n’a disputé que onze matchs, la grande majorité comme remplaçant.  Florent Balmont, apparu vingt-sept fois sur les terrains, lui, n’est pas cité…

-          Page 187 : Roland décrit l’ancien Lillois Stéphane Dumont comme attaquant. Or, il est milieu défensif.

-          Page 218 : David Trezeguet apparaît dans la liste des 14 joueurs français ayant disputé la finale de la Coupe du monde 98. Il n’a pas disputé le match.

-          Page 219 : Roland écrit qu’Emmanuel Petit marque à la « dernière minute du temps réglementaire » face au Brésil en finale de la coupe du monde en 98. Or, il marque à la dernière minute du temps additionnel.

-          Page 239 : le latéral portuguais Abel Xavier est décrit comme un « grand géant noir à la barbe blanche » lors de l’Euro 2000. Oublions le pléonasme. Abel Xavier avait en réalité une barbe peroxydée blonde ou jaune qui n’était donc pas blanche.

-          Mes plus grands moments de football, c’est aussi ses pires fautes d’orthographe. Les noms des personnalités, des clubs ou des tactiques sont bien souvent mal écrits. Voici un petit florilège : le Brésilien de génie Garrincha (celui qu’on appelait en 1962 « a alegria do povo – la joie du peuple », surnom sublime !) devient « Garricha », le catenaccio devient « catenacio », le Werder de Brême se transforme en « Werner », le druide Daniel Leclercq perd son « q » final, les anciens lyonnais Boumsong et Maurice changent carrément de prénom (Alain plutôt que Jean-Alain et Jean-Eudes plutôt que Florian – j’adore la confusion !), Basile Boli perd le « e » de son prénom, Nuno Gomes devient Nuno « Gomez », Romario devient « Romano ». Mais le summum pour Thierry, cela reste Jean-Michel Larqué affectueusement requalifié de « Largué » page 226. Tout-à-fait Thierry !

12.2.13

Coincé à 200 km/h dans sa voiture !

200 km/h, c’est la vitesse folle à laquelle un automobiliste a roulé pendant plus d’une heure samedi soir sur l’autoroute A16.
D’après lui, son régulateur de vitesse est resté bloqué.
Frank a même passé un péage sans encombre avant de terminer sa course dans un talus… sans trop de bobos heureusement.
Samuel Duhamel a recueilli son témoignage.


Coincé à 200 km/h dans sa voiture !  

7.2.13

PS 62 : méfie te ! [1]

Photos : AFP, La Voix du Nord, E. Bride,
 S. Mortagne
C’est l’histoire d’un président de région qui a couvert la création d’une caisse noire au Parti socialiste. C’est aussi l’histoire d’un ex-député qui utilisait la carte de crédit d’un bailleur social pour ses frais personnels.  C’est encore l’histoire d’un ancien ministre qui a menti devant la Justice pour qu’un de ses amis, président de club de football, ne soit pas condamné dans une histoire de match arrangé. Et c’est surtout l’histoire d’un maire habitué à truquer les marchés publics dans sa ville pour bénéficier d’avantages d’ordre privé.

Daniel Percheron, Jean-Pierre Kucheida, Jacques Mellick, Gérard Dalongeville… Les barons du PS artésien… Leurs histoires n’en forment qu’une en réalité.  Celle de la fédération socialiste du Pas-de-Calais mise en lumière par Benoît Collombat et David Servenay dans leur livre, La Fédé. Les journalistes y racontent la corruption des élus, les détournements de fonds publics, la cooptation, le favoritisme… Toutes les pratiques indignes perpétrées par les dirigeants PS du département le plus rose de France (15 000 militants soit 12% du total national).

Au-delà de l’irresponsabilité de quelques-uns, ce qui heurte le lecteur, c’est l’institutionnalisation d’un système quasi mafieux. Création d’un faux bureau d’études servant à financer illégalement le parti, nomination de nombreux proches dans les cabinets d’élus, multiplication des fausses cartes PS afin de faciliter les votes internes, attribution d’emplois fictifs à quelques semaines d’une élection pour « convaincre » les électeurs concernés… Et surtout éviction de quiconque cherche à dénoncer ces pratiques anti-démocratiques. Les journalistes reviennent en effet sur le sort de ces « bannis », ces militants sincères et bien intentionnés qui souhaitaient changer le système de l’intérieur. Ils s’appellent Pierre Ferrari, Marie-Noëlle Lienemann ou Anne-Sophie Taszarek. Et ont été voués aux gémonies par les tenants de la fédération. Exclu du mouvement, insultés ou freinés dans leur progression au sein du PS, les chevaliers blancs du parti rose se sont heurtés à une forteresse imprenable. Forteresse dont les anciens secrétaires nationaux François Hollande et Martine Aubry connaissaient forcément les déviances et les excès. Et pourtant, il a fallu attendre bien tard (juin 2012) pour que la fédération du Pas-de-Calais soit – enfin – mise sous tutelle par Solférino.

Fouillée, précise et donnant toujours la parole aux personnes incriminées, l’enquête de Benoît Collombat et David Servenay est un modèle du genre. Dommage que les deux auteurs se perdent parfois dans des considérations un peu trop lointaines du sujet initial (les dédales du fonctionnement du bailleur social de la Soginorpa ou les conditions d’attribution du Grand Stade de Lille à la société Eiffage). Malgré tout, on ne peut qu’encourager la lecture d’un livre qui cite opportunément Victor Hugo, repris par Kucheida (page 69) : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent […] », disait le baron de Liévin.  Pas de doute, les soldats roses du Pas-de-Calais se sont  trompés de combat.

Samuel Duhamel


La Fédé, Comment les socialistes ont perdu le Nord de Benoît Collombat et David Servenay, éd. Seuil, 323 pages, 19 € 50
_________________________
[1] Merci à Marcel et son orchestre de m’avoir aidé pour le titre de cet article ! Pour les extraterrestres qui ne connaîtraient pas les Marcel, voici un petit extrait d’une de leurs interventions télévisées les plus célèbres. Promis, c’est la dernière fois que je crée un lien vers une émission présentée par M. Drucker.

17.1.13

Lille, le jour le plus froid !

Que faire quand on te propose un sujet marronnier déjà vu 10 000 fois sur toutes les télés ? Réponse A : décliner l'invitation ? Réponse B : garder le sourire et lire La Fédé de Collombat et Servenay dans la foulée ? Tant que tu réponds "B", c'est que tu es fait pour ce métier. Au fait, il faisait -12° aujourd'hui... Samuel Duhamel


Lille, le jour le plus froid !

10.12.12

Procès de la légionellose à Béthune !

C’est cet après-midi que s’ouvre au tribunal correctionnel de Béthune le procès de l’épidémie de légionellose. En 2004, 83 personnes sont tombées malades et 14 ont perdu la vie après avoir inhalé une bactérie émise par une usine de l’entreprise Noroxo près de Lens. Aujourd’hui, les familles des victimes réclament la condamnation de la société et de son ancien dirigeant. Le reportage de Lola Maraninchi et Samuel Duhamel.

 
Procès de la légionellose à Béthune

7.12.12

Rui Barbosa, o humanismo em atos

Por Samuel Duhamel

Um cidadão europeu do século XXI tem pelo menos 1001 razões para não ler a obra de Rui Barbosa. Ela data de mais de 100 anos e aparece, em primeiro lugar, como ultrapassada e sem mais liame com o mundo contemporâneo. Além disso, é escrita num português incrivelmente complicado e, sejamos francos, se a vida é curta demais para aprender o alemão, ela não dá tempo para mergulhar no trabalho erudito de um jurista nascido quando Louis-Napoléon Bonaparte era presidente da França.
Mas, enfim, a vida nos reserva surpresas. De vez em quando boas. Em 2009, o acaso - ou, mais precisamente, a indicação do jornalista Claudio Leal - me levou a uma visita à Fundação Casa de Rui Barbosa, no bairro de Botafogo, no Rio de Janeiro. O meu amigo, suficientemente perverso para me indicar duas semanas depois uma peça do diretor Zé Celso - leitor ocidental em curta estada no Brasil, evite de qualquer maneira possível assistir a um espetáculo dele. Se tiver a obrigação moral de ir, traga um travesseiro confortável, não esqueça de apertar o cinto das tuas calças e verifique o estado da sua braguilha. Dicas imperdíveis.

A casa colonial de Rui, convertida num museu frequentado hoje por centenas de pessoas a cada dia, é um milagre para os olhos. Quase nada foi modificado. Sente-se no coração do século XIX. As grandes peças austeras nos levam às noites frias do inverno em que Rui escrevia os seus discursos à luz das velas. O que se destaca no edifício é a imensa biblioteca do antigo jornalista. Ela abriga mais de 37.000 livros que, de acordo com a lenda, foram todos lidos por Rui. Quando eu disse ao guia que era impossível ler tantos livros numa vida só, pelo simples fato de que Rui viveu menos de 37.000 dias, ele respondeu com a convicção dos que nunca duvidam: "Leu sim!" Eu estava convencido.




Visitar um museu desse sem comprar um livro do autor em questão é uma falta de gosto, claro. Decidi assim me oferecer a Antologia de Rui Barbosa, que apresentava a vantagem de vulgarizar os pensamentos de Rui... em somente 112 páginas. De volta ao Hexágono, comecei a leitura. Cento e doze páginas, quase 7 meses de sofrimento cotidiano.
Me explico: após um ano passado na Bahia em 2004 e duas estadas de quase um mês em 2006 e 2011 no Brasil, considero o meu nível na língua de Camões como bom, até muito bom.
Mas falar o português sem dificuldade não basta para entrar no universo do Rui. O cara é capaz de tudo, inclusive às vezes do pior. Página 12: "Deus, que fizestes estas montanhas, o globo que as aguenta, esses mundos que nos cercam, esses céus que nos envolvem, que esparzis as estrelas do firmamento e as flores da terra, que resplandeces na santidade dos justos, e trovejais na consciência dos maus, que semeais na inocência das crianças, e colheis na experiência dos velhos, derramai a vossa misericórdia sobre esta casa, sobre aqueles que a povoam no trabalho, sobre este enxame de esperanças, que aqui continuamente se renovam, sobre essa vergôntea pequenina de minha alma, que aqui fica entregue aos vossos apóstolos, mas ainda mais sobre os que hoje os deixam, galardoados com os primeiros graus do saber, para se afrontar com outras lidas."
Não acredito em Deus. Hoje, entendo por quê.

O meu amigo Claudio, que é polido, apesar da perversidade, me disse um dia, surpreso do meu interesse súbito por Rui: "Cuidado! Ele escreve num português bem empolado!" Eufemismo... agressivo. Rui, que eu chamava secretamente "Ruim" durante as minhas noites de desespero total (ou seja, a partir da pagina 13), escreve tão bem que ultrapassa a nossa tolerância à dor intelectual. Ou seja, ler Rui é um sofrimento total, integral, contínuo e sem fim.
Mas, graças a ele, me dei conta que por vezes é preciso sofrer. Pois a riqueza no vocabulário de Rui, no final, só é a prova da nossa incúria. Muitas vezes, quando fazia a tradução das palavras portuguesas que não conhecia, obtinha palavras francesas que... não conhecia também, não.

De "espadachim" até "valetudinário" sem esquecer "sicário""vesânia","sicofantismo" ou "pasquinada"... Passei quase tanto no dicionário que no livro propriamente dito. Mas, no final, Rui consegue o impossível: sublevar as nossas almas. Escreve coisas complexas sobre temáticas complexas, mas logra no final de cada capítulo dar-nos calafrios.

Sobre a pátria: "A pátria não é ninguém, são todos, e cada qual tem no seio dela o mesmo direito à ideia, à palavra, à associação. A pátria não é um sistema, nem uma seita, nem um monopólio, nem uma forma de governo: é o céu, o solo, o povo, a tradição, a consciência, o lar, o berço dos filhos e o túmulo dos antepassados, a comunhão da lei, da língua e da liberdade."
Sobre a liberdade: "Vós os que vos tendes entregado às artes, às letras, às ciências, não esqueçais que de todas elas, a mãe é a liberdade."
Sobre a paz: "A paz!! Não a vejo. Não há, como não pode existir, senão uma, é que assenta na lei, na punição dos crimes, na responsabilidade dos culpados, na guarda rigorosa das instituições livres. Outra espécie de paz, não é senão a paz de servidão, a paz indigna e aviltante dos países oprimidos, a paz abjeta que a nossa índole, o nosso regime essencialmente repelem, a paz que humilha todos os homens honestos, a paz que nenhuma criatura humana pode tolerar sem abaixar a cabeça envergonhada."
Além de um grande poeta, Rui foi também um grande orador. Rei na arte da improvisação, escrevia também discursos profundamente comoventes que tocavam o cérebro e o coração.
A homenagem pública que ele fez na sede da Academia Brasileira de letras, ao sair o féretro de Machado de Assis em 1908, é a prova incontestável. Numa mistura de doçura, dignidade e sinceridade máxima, consegue um elogio que fica nas memórias um século depois: "O homem que quero celebrar aqui, não é o clássico da língua, não é o mestre da frase, não é o árbitro das letras, não é o filósofo do romance, não é o mágico do conto, não é o joalheiro do verso, o exemplar do rival entre os contemporâneos, da elegância e da graça, do aticismo e da singeleza no conceber e no dizer; é o que soube viver intensamente da arte, sem deixar de ser bom."

Mas Rui não se considerava como um artista. Antes de tudo, ele era um simples mais ardente patriota. Consagrou a sua vida ao seu estado natal, a Bahia, ao seu pais, o Brasil, e a uma certa ideia do humanismo. Deputado, senador, ministro, candidato à presidência da Républica, ele sempre defendeu as suas convicções com uma abnegação infinita. Nos seus maiores combates, os do Abolicionismo, da promoção contínua dos direitos individuais e da paz internacional, brilhou pela capacidade de convencer os céticos e os pessimistas. A claridade dos seus pensamentos e a força da sua inteligência - “a mais poderosa máquina cerebral” do país, como escrevia Joaquim Nabuco no livro “Minha formaçao” - lhe deram uma estatura internacional. Coautor da Constituição da Primeira República (1889-1930) com Prudente de Morais, ele foi também delegado do Brasil na conferência da paz na Holanda em 1907, onde ganhou o apelido de “Águia de Haia”, graças nomeadamente ao sucesso da sua teoria vanguardista de “igualdade das nações.”
Germanófilo, anglófilo, hispanófilo e francófilo, ganhou várias distinções fora do seu país, tal como, por exemplo, as insígnias de Grande oficial da Legião de Honra das mãos de Paul Claudel em 1918.
Cento e doze paginas, quase 7 meses de sofrimento cotidiano... A hora de fechar pela última vez a Antologia de Rui Barbosa, estou aliviado e satisfeito. Aliviado, pois, até que enfim, vou poder voltar às leituras mais superficiais e comestíveis. E satisfeito porque lendo este pequenino livro, sei que entrei nas entranhas de um dos paises mais apaixonantes do mundo contemporâneo, pela profundeza da sua história, pela inteligência do seu povo e pela diversidade das suas paisagens. Profundeza, inteligência, diversidade. Ler Rui Barbosa, o poeta do século XIX, é compreender as riquezas do Brasil do século XXI.

30.11.12

Origine France garantie : le label made in hexagone !

« Origine France garantie », c’est le nom d'un label créé il y a un an et qui a pour mission de promouvoir les produits qui ont été conçus dans l'hexagone. 
Et souvent ces produits sont de marque étrangère… d’où une confusion dans la tête des consommateurs. 
Hier, l’entreprise américaine Häagen-Dazs a reçu le label car les glaces de cette marque sont produites en France, à Arras, dans le Pas-de-Calais.
Reportage Emmanuel Michel et Samuel Duhamel.


Origine France garantie : le label made in...

12.11.12

A côté de Bollaert : le Louvre !

C’est un déménagement impressionnant ! 950 œuvres d’art sont actuellement transférées du Louvre-Paris au… Louvre-Lens. Dans un peu plus d’un mois, l’antenne du musée le plus visité au monde ouvrira ses portes au public dans le Pas-de-Calais. Un événement pour les habitants de l’ancienne cité minière, davantage habitués à la ferveur de leur stade de football qu’au silence studieux des musées. Reportage de Samuel Duhamel.

 

11.10.12

Indemnisés parce qu'angoissés !

Obtenir une indemnité devant un tribunal parce qu’on est angoissé… C’est possible depuis quelques années en France.
De plus en plus de salariés attaquent leurs entreprises par ce qu’ils ont peur de tomber malades du fait de la dangerosité de leur travail.

Ils se disent victimes du préjudice d’anxiété.

C’est le cas de Jean-Claude. Cet ancien ouvrier des chantiers navals et 12 de ses anciens collègues ont vu leurs dossiers être examinés hier par le conseil des prud’hommes de Dunkerque.

Didier Thuilot et Samuel Duhamel nous en disent plus.


Indemnisés parce qu'angoissé !